Pour faire hommage à toutes les racines de la musique cubaine, un mélange proportionnel des touches espagnoles, indiennes et africaines de cette dernière. La cour de la résidence ce dimanche 26 Novembre, était  baignée de douces musiques et de voix suaves qui font rêver.

 

Vocal Iroko est la dernière activité qu’a accueillie la résidence de l’Ambassade de Suisse dans le cadre de la 14ème édition du Festival Quatre Chemins. La dernière activité mais non la moindre. Ce concert de chant a fait suite à une série de trois After en présence de, et n’a en rien correspondu au format de ces derniers. En lieu et place du discours des artistes qui prennent part à la réalisation du festival, l’assistance a cette fois eu droit à un groupe de musiciens/musiciennes et de chanteurs/chanteuses suisses, qui n’ont pas manqué de briller par leur aisance sur la scène

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Ondina Duany, pédagogue de la musique, était à la voix et à la percussion. Elle a dirigé le pianiste José Luis Musetti, la chanteuse Ariana Cana, la percussionniste Amanda Sepero et Cisco ; tous de nationalité suisse, outre Cisco, un percussionniste connu dans le secteur culturel en Haïti. Ensemble, ils ont su faire découvrir leur monde au public qui, attentif au moindre son, applaudissait après chaque morceau.

 

En couple ou en solo, les membres du public avaient du mal à détacher les yeux du spectacle qui s’offrait à eux. Les artistes avaient commencé par taper des mains de façon différente certes, mais l’harmonie a été au rendez-vous. Au fur et à mesure que les minutes s’écoulaient, le groupe s’activait de plus en plus. À un certain moment, la chanteuse Ondina et les deux filles, Ariana et Amanda qui formaient avec elle le chœur, étaient debout avec leur micro en main pour chanter et danser en laissant le percussionniste et le pianiste continuer le travail ; après, elles revenaient à leur instrument, tout excitées. Odina s’arrête un peu pour informer la public que les chansons entonnées tantôt, et celles qui allaient suivre, étaient des chansons dédiées aux divinités que le groupe vénère. Un, deux, trois, jusqu’à 7 morceaux ont suivi. Ce qui a été plus intéressant, c’était de voir des originaires espagnoles chanter « Panama m tonbe », cette musique haïtienne qui nous rappelle l’enfance choyée.

 

Le concert fini, une collation venait ajouter une touche plus sympathique à l’ambiance. Tout le monde, un verre en main, circulait dans l’espace, discutait avec les autres,  faisait des rencontres etc… Tout le monde était content d’être là, tout comme les artistes aimaient l’accueil du public. Les prochaines activités du Festival promettaient d’être plus intéressantes encore. 

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