« En dépit de la crise sanitaire, on voudrait marquer le moment avec le chiffre « 12 ». 12 comme le douze janvier, les douze apôtres. 12 comme une date indélébile. La douzaine comme les phalanges des doigts d’une main avec lesquelles les premières grandes civilisations Mésopotamie ont créé le chiffre 12 pour échanger. Apres dix ans du 12 janvier, nous voulons que nos urbanistes, nos architectes, nous disent ce qu’il en est de la reconstruction », a déclaré le directeur artistique du festival Guy Regis Jr.

Outre les projections en ligne autour du théâtre débutant depuis le 20 octobre dernier, une exposition sur la vie et l’œuvre de l’écrivain Sony Labou Tansi monte la garde à la DNL. Cette exposition, dont le vernissage a eu lieu ce mardi, retrace l’itinéraire de la création du fils du Congo et restitue le cadre et le cheminement de son écriture. Elle est aussi une invitation à la lecture et la (re) découverte de son œuvre qui a ouvert les pages d’autres livres.

Les amoureux de Port-au-Prince ont aussi leur part. En compagnies d’architectes, d’urbanistes, de démographes, le public est invité à se questionner sur la ville. « Urbanisme au quotidien » et « Séisme et traumatisme », tels sont les thèmes des conférences proposés pour voir tous les enjeux d’un point de vue urbain et social. Questionner la ville, 10 ans après le tremblement de terre du 12 janvier touchant très fortement la capitale Port-au-Prince.

Les activites s’ouvrent aussi à d’autres peuples. Une série de lectures des textes franco-canadiens sera aussi réalisée pour traduire l’idée transfrontalière, le partage entre les peuples. MILF, Johnny ou Un quai entre deux mondes, ce sont autant de lectures proposées comme activité. Aussi, Café poésie qui représente de véritables rencontres culturelles faites d’échanges, de débats et conférences autour du théâtre et des arts visuels sans oublier le spectacle Pèlen tèt de Frankétinne.